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L’Institut de Virologie de Strasbourg se situe au 3 rue Koeberlé dans un bâtiment qui abrite également les Instituts de Bactériologie et de Parasitologie et qui est le lieu de rencontre des enseignants-chercheurs de la Virologie médicale avec les étudiants en médecine et les internes qui se spécialisent en biologie médicale.
Un peu d’histoire… Le bâtiment a été construit de 1913 à 1919 par les architectes Georges Frankhauser, Jacques Stambach et Jules Gilgenmann. Lors de la réfection de la toiture en 1991, un microscope d’un mètre vingt de haut, en cuivre, servant de paratonnerre et symbole de la microbiologie y a été placé. Il est l’œuvre des Compagnons du Devoir du tour de France. Au bas de l’escalier de la grande entrée de l’Institut, une statue monumentale œuvre du sculpteur strasbourgeois Alfred Martzolff (1867-1936) évoque la lutte implacable contre le serpent des maladies infectieuses.
 L’Institut de Virologie a été inauguré en 1993 par le Professeur André Kirn (1931-2019) sous l’impulsion et avec l’aide du Professeur André Lwoff (prix Nobel de Médecine en 1965 ; 1902-1994). Le laboratoire a été labélisé par l’Inserm en 1967. En 1987, conscient de son rôle en santé publique, le Professeur André Kirn oriente la recherche de son laboratoire sur l’étude de l’infection du VIH et œuvre à la construction du seul centre de recherche de Haute Sécurité français en province.
Les directeurs de l’Institut de Virologie de Strasbourg :
Pr André KIRN (période 1961 – 1997) :
Diplômé d’un Doctorat en médecine 1958, Pr André Kirn était le plus jeune professeur agrégé de France à l’âge de 31 ans. C’est sous l’impulsion et avec l’aide d’André Lwoff (prix Nobel de Médecine en 1965) qu’il crée, en 1961, l’Institut de Virologie de Strasbourg, un laboratoire de recherche en Virologie animale labellisé en 1967 par l’Inserm.
En 1987, conscient de son rĂ´le en santĂ© publique, il oriente ses recherches sur l’étude de l’infection du VIH. Il Ă©tait initiateur de la construction puis directeur du bâtiment « Le nouveau bâtiment SynthĂ©labo-UniversitĂ© Louis Pasteur » de recherche sur le SIDA de 2100 m2 créé en 1993 abritant, entre autres, deux laboratoires de sĂ©curitĂ© de haut confinement L3, laboratoire de culture cellulaire et unitĂ© animale, permettant la manipulation expĂ©rimentale du VIH et la mise au point de nouvelles molĂ©cules antivirales. Durant sa carrière, il a assurĂ© successivement la direction de deux UnitĂ©s Inserm sur les thèmes « PathogĂ©nie des Infections Virales » sous l’impulsion d’AndrĂ© LWOFF (futur prix Nobel de MĂ©decine) (1967-86) et « Physiopathologie MolĂ©culaire et Cellulaire des Infections Ă Virus » (1986-96), la direction de l’UER des Sciences BiomĂ©dicales de l’UniversitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg (1979-82) et la prĂ©sidence du Conseil d’Administration de l’INSERN (1990-96), puis de l’Agence Nationale de Recherches sur le SIDA (1993-96).
André Kirn a parallèlement consacré son activité hospitalière au développement et à la direction d’un laboratoire conventionné avec le CHU réalisant les examens de routine spécialisés dans le diagnostic des infections virales chez les patients hospitalisés. Il était membre du Conseil National des Universités (1975-90) et expert chargé de missions au sein de nombreuses commissions internationales de recherches.
André Kirn a été distingué Chevalier de la Légion d’Honneur (1996), Officier dans l’Ordre National du Mérite (1990) et Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques (1983).
Parmi ses activités de recherche :
- La publication de ses premiers travaux, co-signée par André Lwoff, sur la thermo sensibilité du virus de la vaccine a démontré en 1965 le rôle protecteur de la fièvre au cours des infections virales, et a conduit au développement de vaccins atténués.
- L’étude du génome des Poxviridae a permis l’obtention en 1984 d’un virus hybride de la vaccine portant le gène d’une glycoprotéine permettant la vaccination des renards contre la rage (collaboration R DRILLIEN, MP KIENY).
- DĂ©monstration d’un nouveau mĂ©canisme du pouvoir pathogène des virus : ils sont capables d’induire une maladie sans se multiplier, en inhibant les synthèses protĂ©iques des cellules qu’ils infectentÂ
- Démonstration de l’activité inhibitrice de l’AZT sur la multiplication du VIH et étude de l’apparition des mutations de résistance du virus dans les premiers mois de l’infection (en collaboration avec AM AUBERTIN).
- Démonstration que les cellules de Kupffer du foie constituent un réservoir important du VIH.
Pr Jean-Pierre GUT (période 1997 -2011) :
DiplĂ´mĂ© d’un Doctorat en mĂ©decine en1972, le Pr Jean-Pierre Gut a poursuivi ses Ă©tudes universitaires pour obtenir un Doctorat d’état ès-sciences naturelles en 1986. Il a Ă©tĂ© nommĂ© Professeur des UniversitĂ©s – Praticien Hospitalier en 1996 et a occupĂ© le poste de Chef de service du Laboratoire de Virologie – HĂ´pitaux Universitaires de Strasbourg et de Directeur de l’Institut de Virologie entre 1997et 2011. Il Ă©tait Ă©galement Ĺ“uvrĂ© Ă la mise en place du Plateau Technique de Microbiologie des HUS dont il a assurĂ© la coordination jusqu’à son dĂ©part Ă la retraite en 2011.
Au cours de sa carrière, Jean-Pierre Gut a été membre de la Commission Médicale d’Établissement, de la Commission des Effectifs Médicaux des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (2003-11), membre des groupes de travail Sécurité Virale (1999-2005) et Sécurité Sanitaire des Dispositifs Médicaux (2000-09) à l’ANSM, de l’ANSES (2007-11) et de la DGS (sécurité microbiologique des dispositifs médicaux (1994-99).
Membre de l’unité de recherche Inserm de l’Institut de Virologie, il était responsable de l’animalerie (1976-96) puis de l’unité animale de haut confinement P3 du laboratoire Synthélabo-Université Louis pasteur (1996-2009).
Parmi ses activités de recherche :
- Démonstration de deux étapes dans la pathogénie de l’hépatite aiguë de la souris et du rat induite par le virus FV3 mortelle en 18H : la lyse des macrophages du sinusoïde hépatique (cellules de Kupffer) est induite par des protéines virales toxiques, l’hépatocytolyse aiguë est due à l’action massive des endotoxines intestinales qui ne sont plus être épurées par les cellules Kupffer lysées.
- Existence de réinfections symptomatiques par le virus des oreillons.
- Création des modèles animaux de l’infection humaine par le VIH en animalerie de haut confinement L3 pour évaluer l’efficacité de candidats-vaccins anti-VIH : macaques infectés par des virus chimériques HIV-SIV (Simian Immunodéficiency Virus), chats infection par le FIV (Feline Immunodeficiency Virus), souris humanisées infectées par le VIH et le VHC.
Pr Françoise Stoll-Keller (période 2011- 2015) :
Docteur en Médecine et titulaire d’une Maitrise de Biologie humaine, Françoise Stoll-Keller entame sa carrière hospitalo–universitaire comme Attaché de Faculté – Attaché des Hôpitaux (1978-1980) dans le Laboratoire de Virologie du Professeur A. Kirn, qui la forme au diagnostic virologique et dont les recherches portent sur l’utilisation de mutants thermosensibles dans la vaccination antivariolique. Elle est alors acceptée à  l’Institut Pasteur de Paris pour suivre pendant une année une formation approfondie en Microbiologie et en Immunologie. Nommée MCU-PH en 1987, elle prend une part très active dans l’enseignement de la virologie médicale à la Faculté de Médecine de Strasbourg (niveau DFGSM3, DU, DES/DIS, Master) et développe son propre thème de recherche sur le virus de l’hépatite C (VHC) découvert en 1988.
Nommée PU-PH en 1997, elle crée un nouveau secteur diagnostic dans le laboratoire de Virologie du CHU de Strasbourg, en introduisant des techniques de biologie moléculaire innovantes pour la détection et l’identification rapide des virus dans les prélèvements des patients. Ce secteur devient le plus important du Laboratoire de Virologie et augmente régulièrement grâce à l’élargissement de ces nouvelles techniques moléculaires non seulement au VIH mais aux virus des hépatites et des infections respiratoires (dont certaines infections à  Coronavirus qui circulent déjà dans la population générale mais ne sont associés qu’à des rhumes saisonniers).
Après le départ à la retraite du Pr Kirn, Françoise Stoll-Keller s’est fortement investie pour maintenir une structure de recherche en virologie médicale à Strasbourg, elle a dirigé l’Equipe d’Accueil 3770 «Pathogénie des Infections Virales Persistantes » pendant deux ans (2005-2006). En 2007, elle a constitué un groupe de recherche se focalisant sur les mécanismes de la réinfection du greffon hépatique par le VHC après transplantation pour une hépatopathie liée au VHC, dans l’Unité Inserm 748 dirigée par le Pr T. Baumert. Ce projet qui a d’abord fait l’objet d’un Projet Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC), suivi d’un Appel à Projet Interne (API-HUS) a ensuite obtenu des soutiens financiers de l’ANRS et de la Ligue contre le Cancer à hauteur de 250 000 euros. Après s’être focalisé sur les mécanismes moléculaires impliqués dans la réinfection du greffon, son programme de recherche s’est orienté vers les cibles thérapeutiques qui permettraient d’éviter la réinfection systématique du greffon après la transplantation.
Françoise Stoll-Keller a dirigé l’Institut de Virologie de 2011 à 2015, a été cheffe de service du laboratoire de Virologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et a été membre de plusieurs commissions institutionnelles.
Parmi ses travaux de recherche :
- Démonstration chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC d’une virémie VHC très élevée partiellement contrôlée par de l’interféron endogène
- Démonstration que la morphine stimule la réplication du VIH dans les cellules mononucléées sanguines en diminuant leurs propriétés antivirales
- Démonstration que l’ARN du VHC est détecté dans les cellules mononucléées sanguines
- Démonstration que les corticoïdes stimulent la réplication du VHC in vivo (modèle de la transplantation hépatique) et in vitro
- Etude de la réponse immunitaire innée dans l’infection par le VHC :
- Infection des cellules dendritiques par le VHC, réplication faible mais propriétés modifiées
- Diminution des cellules dendritiques sanguines après transplantation hépatique parallèlement à la réinfection rapide du greffon
- Altération du profil de cytokines IL12 et IL18 produites chez le patient infecté par le VHC
Pr Samira FAFI-KREMER (2015-)Â :
A l’âge de 18 ans, Samira Fafi-Kremer est partie du Maroc pour Ă©tudier la Pharmacie Ă la FacultĂ© de Grenoble. Elle a obtenu son Doctorat d’Etat de Pharmacie et le DiplĂ´me d’Etudes SpĂ©cialisĂ©es en Pharmacie SpĂ©cialisĂ©e Recherche et en Biologie MĂ©dicale en 2001. En parallèle, elle a entamĂ© des Ă©tudes scientifiques et obtenu son Doctorat (PhD) Ă l’UniversitĂ© de Grenoble en 2005. Ses travaux de recherche Ă©taient focalisĂ©s sur le virus Epstein-Barr sous la direction des Pr Jean-Marie Seigneurin et Patrice Morand. La mĂŞme annĂ©e, Samira Fafi-Kremer a rejoint l’Institut de Virologie de Strasbourg, pour devenir Maitre de ConfĂ©rences des UniversitĂ©s-Praticien Hospitalier en Virologie en 2007. Elle a obtenu son Habilitation Ă Diriger les Recherches (HDR) Ă l’UniversitĂ© de Strasbourg en 2009 sur son travail de recherche focalisĂ© sur l’infection par le virus de l’hĂ©patite C (VHC) sous la responsabilitĂ© du Pr Françoise Stoll-Keller. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e Professeur des UniversitĂ©s-Praticien Hospitalier (PU-PH) en MĂ©decine en 2013, et a des activitĂ©s d’enseignement en Virologie mĂ©dicale et fondamentale Ă la facultĂ© de MĂ©decine de Strasbourg en France et Ă la facultĂ© de MĂ©decine Jiaotong Ă Shanghai (Chine).
En 2014, elle a créé son groupe de recherche «Virologie MĂ©dicale et Translationnelle» au sein de l’unitĂ© Inserm 1109 labellisĂ©e «Laboratoire d’Excellence» LabEx Transplantex. Ses travaux de recherche sont focalisĂ©s sur l’étude des interactions virus-hĂ´te chez le patient transplantĂ©. Avec son groupe, elle a dĂ©veloppĂ© un biomarqueur prĂ©dictif et une nouvelle stratĂ©gie antivirale prĂ©ventive contre l’infection Ă BK virus qui expose les greffĂ©s rĂ©naux Ă la perte du greffon et au dĂ©veloppement de cancers urothĂ©liaux.
Avec son équipe, Samira Fafi-Kremer s’est fortement engagée dans la gestion de la COVID-19 tant sur le plan hospitalier que sur le plan recherche. Ses travaux scientifiques ont abouti à plus de 180 articles dans des revues scientifiques internationales de haut niveau.
Elle est cheffe de service du laboratoire de Virologie des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et dirige l’Institut de Virologie depuis 2015. Elle est Vice-Présidente du Comité C4S « Science, Santé et Société de l’Eurométropole Strasbourg », membre du Comité d’Experts de l’ARS Grand-Est, du Conseil National des Universités (CNU 45-01), du Conseil Scientifique du CHU de Strasbourg et de la Fondation FORCE en France. Elle est membre du Scientific Advisory Board de la MAScIR (Maroc) et de « Techimmune LLC » (Californie) pour l’évaluation d’un vaccin PanCoronavirus.
Elle a été distinguée Chevalier de l’ordre de la légion d’honneur en 2021, et a reçu le trophée « Leaders MRE Academy » par la ministre MRE du Royaume du Maroc, destiné à célébrer les femmes marocaines pionnières à l’étranger et le « Trophée des Marocains du Monde (TMM) » pour la recherche scientifique en 2022.
Notre équipe
- PU-PH : Professeur des Universités-Praticien Hospitalier
- PU : Professeur des Universités
- MCU-PH : Maître de Conférences des Universités-Praticien Hospitalier
- PH : Praticien Hospitalier
- AHU : Assistant Hospitalo-Universitaire
- PAA : Praticien Attaché Associé
- PC : Praticien Contractuel
- PA : Praticien Attaché
- IE : Ingénieur d’Etudes